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Донесения французских представителей при русском дворе и русских представителей при французском дворе. т.2 (290,00 руб.)

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Le due de Wellington a I'Empereur Alexandre 1", Paris, 9 janіег18П № 2. <...> Le meme au meme (lettre particuliere), Saint-Petersbourg, 4 fevrier 1817 № 14. <...> Le due de Richelieu aux minislres des quatre puissances, Paris, '. 10 fevrier 1817 № 16. <...> Memorandum dune note remls par le ducde Wellington № 19. <...> Note communiquee au gouvernement frangais par ies ministros des quatre puissances sur la reduction de Гагтее d'occupation, Paris, 10 fevrier 1817 № tO, Le comte de Noailles au due de Richelieu (№ Ы), Saint-Petersbourg, 12 tevrier 1817 № 21. <...> Le general Pozzo di Borgo au comte Capo d'Istria (lettre particu liere), Paris 17 fevrier/l e r mars 1817 № 36. <...> L'Empereur Alexandre I"'au due de Wellington, Saint-Peters bourg, 6/J8 mars 1817 .. <...> Le comte de Nesselrode au comte de Stackelberg, ministre de Russie a Vienne (sans date indiquee) № 81. <...> Observations sur ГоГГісе de I'ambassadeur de France du 197 26 avril/8 mai 1817, annexe a la depeche precedente № 102. <...> Apergu des relations politiques de la Russie, pour servir d'instructions aux missions de Sa Majeste Imperiale a I'etranger, Saint-Peters bourg, 2/14 juin 1817 239 № 117. <...> Le comte Capo d'Istria au due de Richelieu (lettre eonfidentielle), Saint-Petersbourg, 9/21 juin 1817 253 № 120. <...> Questions sur les affaires relatives a la France adressees parliculierement au general Pozzo di Borgo par le comte Capo d'Istria, Franzensbrunnen, 28 aout/9 septembre 1817 № 178. <...> Depeche pour servir d'inslruction aux minislres de TLmpereur, accredites aupres des Cours directement inleressees й I'affaire des liquida tions a la charge de la France, Moscou, 27 oclobre/8 novembre 1817 438 № 212. <...> Tableau approximatif des sacrifices pecuniaires imposes a la <...>
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Печатано no распоряженію Сов та ИМПБРАТОРСКАГО Русскаго Исторпческаго Общества подъ наблюденіемъ Предс дателя Общества A. А. Половцова. 2007088231 -S—і—. — •Ъ~<Щ -Ь* ГОСУДАРСТВЕННАЯ ІЙПрГРАФІЯ. "—a—т-*-—-""-•- '—г—т-1 ^*^ - >->
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0 . iAMtXh TABLE DES MATIERES 1817 № 1. Le due de Wellington a I'Empereur Alexandre 1", Paris, 9 janіег18П № 2. Le due de Richelieu au comle de Noailles (№ 29), Paris, i;i Janvier 1817 № 3. Le comte de Noailles au due de Richelieu (№ 48;, Saint-Pelersbourg, 14 Janvier 1817 № 4. Le generalPozzo di Borgo au comte de Nesselrode (№352), Paris, 2/14 Janvier 1817 № 3. Le meme au meme {№ 353), Paris, 2/14 Janvier 1817 № 6. Le meme au meme (№ 354), Paris, 2/14 Janvier 1817 № 7. Le meme au meme (№355), Paris, 2/14 Janvier 1817 № 8. Le meme au meme (№ 357), Paris 2/14 Janvier 1817 № 9. Le meme au meme (№ 338), Paris, 2/14 Janvier 1817 № 10. Le comte de Nesselrode au general Pozzo di Borgo, Saint-Petersbourg, 3/15 Janvier 1817 № 11. Le comte de Noailles au due de Richelieu (№ 50), Saint-Petersbourg, 29 Janvier 1817 № 12. Le meme au meme (№ 52), Saint-Petersbourg, 4 I'evrier 1817 № 13. Le meme au meme (lettre particuliere), Saint-Petersbourg, 4 fevrier 1817 № 14. Protocole de la conference des 7, 8 et 9 fevrier1817 {Protocole № 93) 10 fevrier 1817 №96) .'• ' A № 15. Le due de Richelieu aux minislres des quatre puissances, Paris, '. № 16. Protocole № 1 de la conference de 10 fevrier 1817 (Protocole 33 30 32 22 22 27 21 7 12 15 18 20 20 3 2 1
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286 4/16 JUILLET 1817 Les ratifications du traite sont deja parties pour Rome, et il est a ргбsumer que le Saint-Siege, aupres duquel cet acte a ele conclu, n'eievera aucune difficiilte nouvelle. On peut regarder, a moa avis, comme une circonstance heareuse, la conclusion d'une affaire aussi importante du vivant du Pape et du Roi actuels; tous les deux, par leur esprit de sagesse, de conciliation et de piete veritable, out resiste a Гіпіоіёгапсе et out efface des reminiscences odieuses, qui, sans cela, auraient excite des divisions interminables dans 1'Etat et dans I'Eglise. № 136. Le general Pozzo di Borgo au comte de Nesselrode. (№ 484) Paris, 4/16 juillet Ш7. Monsieur le Comte, les delais de payement demandtis par la France s'appliquent aux sommes suivantes : Premierement^ les 26 millions et demi d'arriere sur la solde et I'equipementdeTarmee, acompter du l^decembrelSlB, jusqu'au lcr avril 1817, epoque de la diminution de I'armee. En second lieu, 10 millions, qui forment la difference entre les 30 millions qu'elle paye et les 40 qu'elle doit, au meme litre, depuis la diminution susdite. Les Cours d'Autriche et de Prusse out declare qu'elles ne pourraient consentir a des prorogations indeterminees, et qu'elles exigeaient du gouvernement frangais la fixation d'un terme, le plus rapprocbe possible, pour s'acquitter de cetle dette. Le ministere anglais s'est monlre plus indulgent, ainsi que Voire Excellence verra par le protocole n° 127 сі-аппехб. • Dans toutes les discussions de ce genre, je me suis constamment abstenu de me separer de mes autres collegues, de maniere que nos droits ou nos expectations se sont trouves constamment a I'unisson deceux detous les autres: 11 en sera de meme dans cette circonstance. L'epuisement du Tresor frangais est tel, qu'il me serait impossible de dire jusqu'a quel point nous pourrons le decider i payer la somme que nous demanderons aussi promptement qu'on le desire ; cependant, je me joindrai a mes collegues dans les mesures qu'ils adopleront, si toutefois il en exisle de praticables pour obtenir ce but. Telle est la reponse que je peux faire pour le moment a la depecbe de Voire Excellence en date du 10 juin sur cet objet.
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16 JUILLET 1817 287 Quand celle du H, qui releve I'erreur existant dans la difference enlre 24 et 30 millions, que la France paye mainlenant a litre de solde et d'equipement, I'equivoque tient a ce que M. de Richelieu proposa dans le temps de ne payer que la premiere somme, a quoi se rapporte I'opinion du ministere anglais inseree au protocole аппехб; mais, ayant convenu dansl'intervalle d'en fournir 30, la somme a ete fixee, et la difference reduite a lOmillions, ainsi qu'il est 6tabliet reQu presentemenl. № 137. Le due de Richelieu au comte de Noailles. (№ 41) Paris, 16 juilletl817. Monsieur le Comte, j'ai reQulesdepeches quevous m'avez fait I'honneur de m'adresser, jusqu'au n0 75 inclusivement. Vous aurez jug6, par ce que je vous ai mand6 dans celle que je vous ai adresseesons le n0 401 , avec quel regret j'ai du voir que vous aviez cru pouvoir prendre sur vous, et sans doule dans une intention fort louabie, d'ordonner I'achat et rexpedilion des grains, que nous n'avions Tintention de tirer de Petersbourg que dans la supposition qu'ils pouvaient etre embarques sur la flolte destinee a venir prendre en France le contingent russe. Je crains qu'il vous ait ete impossible de resilier, comme je vous y ai engage, les marches que vous avez autorises. Je ne puis done que vous inviter a faire tout ce qui dependra de vous pour que cette experience soit le moins possible onereuse au gouvernemenl de Sa Majesle; et, quelque dispose que je sois a donner des eloges a votre zele, je dois, Monsieur le Comte, vous bien recommander de ne point perdre de vue que le plus imperieux des devoirs des agents du Roi est de ne point agir sans instructions, el que, dans la situation ou ils sont places, il y a toujours beaucoup 1, Dans sa depeclie n0 35, du 30 avril 1817, le due de Richelieu prescrivit au comte de Noailles de demander a I'Empereur Alexandre I'autorisation de charger sur la flotte russe — qui devait venir prendre la partie des troupesrusses quiallait quitter la France, par suite de la diminution de Гагшее d'occupation,— des grains dont on avait le plus grand besoin, en raison de la disette. Cette autorisation ne put etre accordee, a cause du prochain depart de la flotte russe (Voy. la note au document n0 76). Le comte de Noailles crut alors pouvoir prendre sur lui d'operer des achats de grains et de les faire expedier en France par des batimenls de commerce. G'est la le sujet de plusieurs depeches qu'il adressa a Richelieu, aux raois de mai, juin et juillet, que nons n'avons pas cru devoir publier, vu leur pen d'interet. — Dans sa depeche n0 40, du 21 juillet 1817, le duo de Richelieu pria le comte de Noailles de ne pas donner suite a son projet, et, dans le cas ou il aurait deja conclu des marches, de les resilier. Mais, quand cette depeche arriva a Petersbourg, la plus grande partie de ces grains etait deja expediee (Voy. la fin de notre document 129) et on fut oblige de faire de meme pour le reste, aim d'eviter des pertes.
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288 16 JUILLET 1817 moins d'inconvenient a s'abstenir qu'a agir sans directions precises. La mission du general Tchernycheff & , Bruxelles, qui, comme vous le savez, avail pour principal objel d'eclairer le gouvernemenl des Pays-Bas sur le danger de Іоібгег plus longlemps les scandaleuses publicalions de ses gazelles el les inlriguesdes refugi6s frangais, a eu de Ires bons resultals. Nous savons qu'il s'en esl acquilt6 avec beaucoup de zele el de dexterite, et je desirerais, Monsieur le Comte, que vous fissiez connallre i sa Courleslemoignages que le gouvernemenl deSa Majesle seplaitalui rend re a eel egard. Du resle, les gouvernemenls se sont occupes de nouveau de regler d6finitivemenl le sort des refugi6s, el dans une conference des minislres des qualre Cours, auxquels jeme suis reuni, il a 616 regie : Que les Frangais compris dans les deux lisles du24juillel 1815 qui, й, I'epoque actuelle, pourraienl se Irouver dans des Elals ou, conform6ment aux dispositions des prolocoles de 1815, ils ne doivent pas sejourner, seront tenus de se rendre, d'ici au 15 aoul prochain, dans les lieux qui leur seront design6s soil en Autriche, soil en Prusse, soil en Russie; Que le comle de Lobau el le marechal Soull, auxquels on n'a rien h reprocher depuis leur sorlie de France, seront exceples de celte mesure ; Que les minislres des qualre Cours alliees donneronl ici connaissance des dispositions convenues aux agents diplomatiques des gouvernemenls qu'elles concernenl, pour les inviler, aunom deleurs Cours, й, s'y conformer, el qu'ils en rendront comple a leurs Cours respeclives, pour que celles-ci puissenl appuyer leurs demandes la ou il apparliendra ; Que Ton suspendra, cependant, toule demande de ce genre vis-a-vis de la Cour des Pays-Bas, qui a fail connallre son inlenlion d'expulser de ses Elals, a I'epoque susmenlionnee, les r6fugi6s compris dans les deux lisles, qui pourraienl s'y trouver encore ; Que ceux des membres de la famille Buonaparte, en favour desquels les prolocoles de 1 815 n'auronl pas fait d'exceplions, seront compris dans ces dispositions, excepte cependanl Mms Joseph Buonaparle, aussi longtemps que sa conduile conlinuera a 6lre exempte de reproche; Que, quoique ces dispositions pussent elre appliquees aux regicides bannis de France par la loi du 12 Janvier 1816, cependanl, vu I'age avance, les infirmiles el le peu de fortune de la pluparl d'entre eux, comme aussi la conduile tranquille qu'ils onl lenuejusqu'ici, on suspendra pour le present loute mesure a leur egard, sauf k comprendre plus lard dans les disposilions ci-dessus ceux d'enlre eux qui, par la suite, cesseraient de meriler celle indulgence ; Qu'enfin, quanl aux individus qui se sont expatries volonlairement de
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16 jtoijxET 1817 289 France, munis de passeports de leur gouvernement, et qui se trouvent Ian I aux Pays-Bas que dans les Etals inlermediaires de TAUemagne, en Suisse et en Ilalie, le gouvernement francjais retirera successivement sa protection h ceux d'entre eux: qui, par leur mauvaise conduite, s'en sont rendus iudignes, et dont le voisinage pourrait troubler la tranquillity de la France; il demandera, en consequence, leur eloignement au gouvernement dans les domaines duquel ces individus se trouvent, et il en fera part aux ministres des quatre Cours alli6es a Paris. Dans le cas ou la demande n'aurait point I'effet desire, ces ministres s'adresseront collectivement, et de la maniere indiquee plus haut, au representant delaCour a laquelle elle aura ё(ё faite, et les prevenus seront egalement obliges de se rendre soit en Aulriche, soil en Prusse, soil en Russie. En execution de cette derniere disposition, j'ai fail, passer au charge d'affaires de France a Bruxelles une liste de douze des refugies les plus connus par leur exaltation et leurs coupables manoeuvres, avec I'ordre d'en demander I'expulsion au gouvernement des Pays-Bas. L'intention qu'il a manifeslee a I'avance nous garantit qu'il deferera a cette reclamation, et j'ai charge M. le comte de Caux de la presenter d'aiileurs avec tous les menagements qui peuvent ecarter I'idtie de I'intervention formelle des quatre puissances. D'un autre cole, j'ai invit6 le corate de La Garde a me faire connaitre les noms des refugies en Baviere dont nous pourrons etre dans le cas de demander lYsloignement. La Cour de Munich paralt assez hien disposee a cet egard pour que nous devions nous attendre a une preuve de deference,sans recourir a aucune demarche formelle. Le comte Reinhard est charge d'insinuer au gouvernement de Nassau de renvoyer de Wiesbaden quelques exiles qui s'y sont 6tablis, nolamment le general Excelmans el le sieur Felix Desportes. J'ai cru, Monsieur le Comte, devoir vous faire part de ces differeuts details; maisils sont uniquement pour votre propre information, et vous jugerez qu'ils ne doivent donner lieu a aucune demarche de voire part. Nous n'avons pu qu'etre salisfaits des dispositions que le cabinet de Petersbourg a temoignees relativement a I'interpretation de Particle 18 de la convention du 20novemhre et a la question desdecretsde decli6ance. L'Anglelerre et I'Aulriche onl egalemenl аппопсб h cet egard des dispositions assez favorables pour que le gouvernement de Sa Majeste se soit determine a faire une demarche formelle pour oblenir d'abord que Ton n'exige pas delui le payement d'un double interet pour les creances dont la liquidation a 616 convenue dans les traites. J'ai adresse une note dans II. — 19 i
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290 23 JUILLET ISd? ce sensaux ministresdes qualre Cours, etjeleur ai failconnaltre en meme temps queje donnais aux commissaires franQais I'ordre de suspendre le payement de ce double interet. lis m'ont repondu qu'ils transraettraient cette communication a leurs Cours, et en meme temps ils m'engageaient ci revoquer I'ordre de suspension donne aux commissaires frangais. J'ai cru devoir le maintenir, et je les ai pries de permettre que nous en r6ferassions au jugement des cabinets reunis. Les evenements de Fernambouc onl du гб еіііег les inquietudes qu'excilaient depuis longlemps I'agitation et le desordre qui regnent dans TAmerique meridionale. L'Espagne devait y voir de nouveaux motifs pour desesperer de faire renlrer sous sa domination les provinces que I'insurrection lui a enlevees. Elle a eu I'idee de reclamer I'appui des gouvernements de I'Europe, et elle a fort noblement introduit cette question, en reclamanl leurs secours en favour du Portugal, dont elle a cependant eu lieu de se plaindre. M. de Fernan-Nunez a ele charge de presenter a cet effet une note a chacun des quatre ministres et a moi. Cette communication a donne lieu a une conference, dans laquelle on a agit6 de premieres idees sur les moyens de retablir I'ordre dans les colonies portugaises. Les ministres en ont ref6re a leurs Cours. P.-S. — Je m'empresse de vous annoncer que I'Angleterre a juge en notre favour la question du double interet des creances etrangeres, etson ambassadeur en a fait la declaration formelle au protocole de la conference. Cette circonstance me donnc I'espoir d'avoir totalement gain de cause sur eel important objet. Je viens de recevoir la depeche que vous m'avez fait I'honneur de m'adresser sous le n0 santes qu'elle contenait. 76, et je vous remercie des informations interes№ 138. Le comte de Noailles au due de Richelieu. (№ 82) Sainl-Petersbourg, 23juillet 1817. Monsieur le Due, cette depeche vous sera remise par M. Gros, jeune homme distingue, auquel Son Altesse Serenissime Мше n0 de Bourbon prend un interet tres particulier, et qui fait un voyage en France, apres un s6jour de pres de deuxans aSaint-Petersbourg. J'ai deja eu I'honneur de vous accuser reception de votre depeche 39 et du traite qui y etait joint. Les dispositions de ce traite et la la duchesse
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3/15 FEVRIER 1818 591 la Cour de Madrid consent a entrer en negociation. C'est en consequence de cetle ofiVe que la conference a de nouveau invite1 le comte de Palmella a retourner a Paris, el que celui-ci a repondu, selon qu'il en est fait mention dans le protocole no 203, qu'il s'empressera de se rendre a notre appel. Les ministres d'Angleterre, d'Autriche et de Prusse sont munis de pleins pouvoirs pour agir en forme. Quant a moi, en attendant ceux qu'il plaira a Notre Auguste Maitre de m'accorder, je me reunirai a mes collegues en vertudes instructions precdidentes. Ainsi, tousles preliminaires pour proceder a cet ouvrage important se trouvent deja remplis. J'ai rendu compte a Voire Excellence des termes auxquels j'avais contribue a reduire la question, savoir : que le Portugal savoue dans Гobligation de restituer le territoire оссирё, du moment qu'il •pourra le faire sans inconvenient pour la surete du Bresil. Le cours natural de la negociation paralt maintenant prescrire aux mediateurs le devoir de demander au plenipotentiaire portugais de s'expliquer sur les garanties ou les precautions qu'il juge necessaires, afin de pourvoir a la surete du Bresil. II n'existe nul doule qu'etant force a s'expliquer, le comte de Palmella n'exige des conditions auxquelles I'Espagne ne croira pas devoir se soumetlre, et cesera alors I'office des mediateurs ou de les reconcilier, s'il est possible, par quelque terme moyen, ou bien de se prononcer sur la question en faveur de la partie qui aura meilleur droit et se montrera plus 6quitable. Telle me paralt etre, Monsieur le Comte, la marcbe formelle et eventuelle de cette negociation; mais, quelque reguliere qu'elle soil,nous nous trouverons encore bieneloignes d'une conclusion definitive el satisfaisante. Pour justifier ce doule. Voire Excellence me permetlra de lui soumeltre quelques observations propres a embrasser en tout ou en partie la question generate concernanl I'etat el le sort qui menace les possessions de I'Espagne en Amerique, el dans laquelle le point liligieux qui regarde Montevideo se confond loujours davanlage. La conduite de la Cour du Bresil me paralt prouver evidemment que eel Etal nourrit le projel de s'agrandir, el que sa politique principale est tout americaine. Dans celle тие, Sa Majesle Tres Fidele semble avoir adople Irois maximes fondamentales : la premiere, d'etablir el de conserver la meilleure correspondance avec les Elals-Unis d'Amerique; la seconde, de ne pas se metlre en opposition avec les insurges de Bu6nos1. Les ministres mediateurs au COmte de Palmella, 28 Janvier 1818.
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592 3/1S FIWRIER Ш8 Ayres et des provinces environnantes ; el la troisieme, de faire de Rio-deJaneiro sa residence principale. La nalure de ce sysleme, si, comme j'ai raison de le croire, il est fonde en realite, est diametralement conlraire au retablissement de la domination espagnole sur les deux rives de la Plata, et, quoiqu'on se gardera d'avouer ce que je ne fais ici que conjecturer, on agira constammenl dans le meme sens, sous les pr6l.extes multiplies que les circonslances ne manqueront pas de fournir a la dexterite du comte de Palmella. De leur cole, les Etats-Unis developpent progressivement et tons les jours davantage le plan d'agrandissement et d'influence qu'ils ont COUQU, avectoute I'ambition d'unerepublique qui ne Irouve aucune resistance dans le vaste continent et au milieu des singidariles heureuses ou elle esl placee. Voire Excellence aura deja connaissance desr6solutionssecreles prises par le Congres, el qu'on vient de publicr maintenant, apres deux ans, par lesquelles le president 6lait aulorise, dans certains cas donnes, a s'emparer des deuxFlorides, en lout ou en parlie. Celaveu hardi et volontaire, dansle moment ou nous sommes, prouve 6videmment la decision de vouloir occuper ce terriloire important. C'est unlangage adresse a FEspagne, afin qu'elle le cede de bonne foi en recevant quelques retributions en argent, si elle ne veut pas s'exposer a le perdre par le fait de la conquete et sans en tirer aucun profit. Ayant saisi I'occasion de renouveler avec M. Gallatin la conversation dont j'ai rendu comple precedemment, ce ministre m'a dit que les derniers renseignements de son gouvernement. tendaient a confirmer ce qu'il m'avait d6ja ёпопсё : que le sentiment general du peuple des Etats-Unis leporte a vouloir reconnaltre au moinsrindependance de Buenos-Ayres, et, malgre la repugnance de leur president, qui desirerait proceder avec plus de lenleur, cette temporisation ne sera pas longue, parce qu'une magislrature populaire comme la leur ne saurail opposer une resistance perseverante aux voeux et encore moins a la volonte ргопопсйе de ceux qui la nomment. Je ne forme aucun doute que la Cour du Bresil ne sollicite celle declaration, decidee, comme je la suppose, a ne plus resliluer ses conquetes sur la Plata, et adverse a toule brouillerie avec les insurges. L'incident de leur recognition en qualite de puissance politique par le premier Elat dans le nouveau monde serail presenle comme une raison suffisante pour devoir les reconnatlre a son tour, ou du moins pour eloigner I'espoir et les probabililes de les soumetlre, d'ou il s'ensuivrait, dans le fail, I'exlinction des droits et des interets de I'Espagne sur ce point.
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3/15 Fjiviuiiu 1818 393 Pour ce qui concerne les Florides, M. Gallalin m'a dit que Ton mel en Amerique un grand prix a les faire enlrer dans la f6deralion. Cetle disposilion est aisee a concevoii-, lorsqu'on considere qu'une lelle acquisition, enlre les mains d'un peuple entreprenant et navigateur, lui assure la domination, non seulement du golfe du Mexique, mais de File de Cuba, lorsqu'il lui plaira de s'en emparer. La bale d'Espiritu-Santc, aujourd'hui deserte, pent devenir le depot d'une marine immense, et cette position, favoris^e par les couranls qui obligent n6cessairement les vaisseaux, sorlant du golfe ou s'en approchant a une certaine latitude, de longer les cotes de la presqu'ile, soumet toule la navigalion de ces parages a la force qui s'y trouverait en station ou en croisiere. L'Angleterre, inti'sress^e plus qu'aucune autre puissance au resultat des evenemenls qui se preparent dans le nouveau monde, se trouve, a mon avis, fortement embarrassee ; c'est-a-dire qu'elle recueille aujourd'hui le fruit du systeme ind6cis et faulif qu'elle a suivi jusqu'a present, et dont elle ne pent plus eviler les consequences. Sans aider I'Espagne et sans reconnaitre les insurges ouvertement, elle a donnds a son commerce avec eux un essor illimite. Elle a etabli des consuls sur tous les points, regu des agents et fourni a ses propres aventuriers des raisons suffisantes pour se meter des querelles. Les ports de la GrandeBretagne sont les arsenaux des gouverneinents insurrectionnels, et on y prepare ouvertement des expeditions formidables. Ce systeme, nuisible a I'Espagne, pouvait etre utile a I'Angleterre, s'il n'existait pas en Amerique une puissance rivale et dominanle sur ce continent. 11 etait ais6 a prevoir ce que le cabinet de Saint-James me parait n'avoir pas assez prevu, qu'a mesure que I'autorite espagnole s'affaiblissait et que I'ancien systeme colonial tendait a se dissoudre, les Etats-Unis restaient maitres de tout ce grand naufrage, soit par la superiority de force et d'organisalion, soit par la conformite d'interets et de principes politiques. Un tel symptome vient de s'annoncer a I'egard de File d'Amelia et des Florides ; le gouvernement anglais, malgre son silence, en aete consterne, et les ordres sont partis pour protester contre ces acquisitions. Des protestations non ecoutees a la rupture, il exisle pen de distance; cependant, le ministere anglais tremblera de se decider a une guerre, au moment ou il a tant besoin de retablir ses finances et, par ce moyen, de faire rentrer la population dans les habitudes pacifiques et industrielles. Les avanlages exiges par le traite de commerce avec le Brtisil lui ont egalement 6loigne le gouvernement et les habitants de ces contr6es, qui desirent s'timanciper n. — 38
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594 3/15 FEVRIER 1818 du joug auquel ils sont soumis, et qui, ne pouvanl le faire autrement, se sonl rapproches des Etats-Unis et sly associeront progressivemenl d'une maniere indissoluble. L'Espagne, qui avail lout a perdre, a, de son cole, loul neglige, sans savoir ni ceder a propos, ni conserver. Elle persevere dans une marche ideale, lorsque les evenemenls accumulenl autour d'elle obslacles sur obstacles centre ses droits el ses pretentions. Au lieu d'accelerer les negociations, elle les prolonge el substitue les arguments a Гасііоп. J'ignore quelles sont ses determinalions a la suite des communications qui lui onl 6te faites par noire augusleCour et par celle de Londres, la correspondaace de noire mission a Madrid elanl absolument nulle pour ma direction depuis quatre mois, et se reduisant aux pieces ci-annexees que j'ai regues de M. Bogoliouboff, apres I'envoi de I'expedition de Voire Excellence en dale du 28 novembre, el apres loul ce que j'avals pu ajouter moi-meme en prenanl pour guide le plan el les ordres regus. Rien, a mon avis, ne serait plus propre a faire impression, au moment meme oulanegociation speciale al'egardde Montevideo vas'ouvrir, qu'une declaration positive el franche de la Cour de Madrid, relative aux moyens de pacification des colonies. En se reservant la souverainele, elle devrail n'en faire usage que pour etablir une forme d'adminislralion capable d'inleresser et de convaincre tons ceux qui ne sonl pas pour Findependance. Get acte lui a ёіё, dans le fait, sugger6 par la communication grave et refl6cliie de Voire Excellence en reponse au m6morandum de I'Angleterre. 11 influerait sur la negociation pendante, el serait un incident propre a орбгег une solution de conlinuite et a inlerrompre ce cours silencieux des 6venements, qui, tous, coincident a separer I'Amerique de I'Espagne europeenne. Je crains que Voire Excellence, en lisant ces tongues digressions, ne me reprocbe d'avoir perdu de vue I'objel, non principal, mais particulier, de la mediation. En m'y livrant^ mon intention a ele d'indiquer tous les autres points auxquels il s'altaclie, el toutes les consequences qui peuvent en deriver. A son imporlance reelle, des qu'on la regarde isolement, on doit ajouter celle que lui donnera la conduite de I'Angleterre, lorsqu'elle sera obligee de seprononcer. Sile Portugal refuse de resliluer, la question de la garantie sera de nouveau agilee, et on ne saurail dire jusqu'a quel point peuvent se porter les complications d'une affaire donlle cabinet de Saint-James a mal jug6 I'importance jusqu'a present. Quant a moije me propose de suivre la negociation dans les termes ou elle est reduite,
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3/15 FISVIUER 1818 395 d'amener le plus de dtiveloppements possibles el, sans rien compromettre, de rendre compte exaclement des d6couvertes qui se pr6parent. Voire Excellence trouvera differentes annexes aux deux protocoles susmentionnes, qui concernenl la demande d'Olivenza, faite par la Cour de Lisbonne, et ГіітіЫіоп que celle demarche a produile a Madrid. L'ambassadeur d'Espague a eu ordre egalement de nous communiquer la correspondance du rainislre espagnol a Rio-de-Janeiro avec le secretaire d'Elat de Sa Majeste Tres Fidele. La teneur de ces pieces est une preuve toujours croissante de leur animosite et du pen de disposition qui exisle de se mettre d'accord. Les autres pieces, sous une etiquette s6paree, contiennent des rapports assez int6ressants, parvenus au gouvernement frangais. Sans enlrer dans les opinions speculatives des personnes qui en sont les auleurs, les faits paraissent vraiset sont digues d'attention. № гб1 (№ COS) ?. Le general Pozzo di Borgo au comte de Nesselrode. Paris, 3/15 fevrier 1818. Monsieur le Comte, tons les preliminaires qui devaient prec6der la negocialion concernant les reclamations particulieres a la cbarge de la France se trouvent remplis dans ce moment, selon les bases proposees par noire auguste Cour, du moins pour ce qui se rapporte au projet d'un nouvel arrangement et a la part que le marecbal due de Wellington a ete іп ііб d'y prendre. Le protocole n0 197 conlient I'adliesion de I'Aulriclie a ce plan, et celui n" 199 le memorandum que le cabinet de Vienne a pr6sente, ainsi que la lettre adressee par Sa Majeste I'Empereur Francois auduc. Le premier document a 616 pris en consideration a la conference du 2 fevrier, a laquelle lord Wellington a assist6. Le baron de Vincent desirait de voir adopter la marche qui venait de lui etre trac6e par son gouvernement, e'est-a-dire de donner a la conference le soin de negocier, et d'investir lord Wellington de la qualit6 et des pouvoirs d'arbilre, en cas de difference d'opinion avec la France. Cettemethode meparulevidemmenl fautive, parcequ'elle nousprivaitdu secours du due dans le cours de I'affaire, et surtoul dans les combinaisons n6cessaires a manager enlre les parties interess6es I'une envcrs I'autre. •T'observai en meme temps que, si nous etionsseuls a negocier, les autres Cours n'auraient jamais ce'ase de supposer que I'Autriclie et la Prusse
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Донесения_французских_представителей_при_русском_дворе_и_русских_представителей_при_французском_дворе._т.2_(3).pdf
896 TABLE DES NOMS PROPRES 68, 88, 148, 162, 175, 190, 208, 258, 269, 514, 568, 570, 615. Wurtemberg (Rois de), voir Frederic et Guillaume I"1, Frederic-Louis. Wurtemberg (Reine de), voir Catherine Pavlovna. Wurtemberg (Alexandre-Frederic-Gharles, due de), frere de Tlmperatrice Marie Feodorovna, depuis general au service de Russie, 473. Wurtemberg (la duchesse de), nee Antoinette-Ernestine-Amelie, princesse de Saxe-Cobourg-Saalfeld, epouse du precedent, 22, 473. Wurtemberg (Antoinette - FrederiqueAuguste-Marie-Anne, princesse de), fille des precedents, plus tard duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha, 22, 473. Y York (Frederic, due d'), commandant general en chef des armees anglalses,781. Ypsilanti (le prince Alexandre Constantinovitch), aide de camp general de I'Empereur de Russie, 525. Z Zea-Bermudez (don Francisco de), ministre d'Espagne a Saint-Petersbourg, 5, 26, 63, 64, 131, 134, 135, 208, 260, 292, 334, 485, 492, 526, 556, 609, 614, 655,657, 658, 667, 761, 770.— Sa femme, 64. Zea-Bermudez (Mr dent, 64. de), frere du preceZiethen (Hans-Ernst-Karl, comte de), general, commandant du corps prussien d'occupation en France, 73. 1753-04. — CORBEIL, Imp. ED. СНЙТЙ.
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ERRATA page: 59 85 102 157 178 305 331 345 417 453 619 525 525 564 570 576 578 597 599 633 746 760 761 762 763 7 70 770 13 14 14 18 7 0 17 ligne ; d'en bas — d'en haul — d'en bas d'en haut d'en bas 13 d'en haut 6 8 2 3 — 4 9 12 9 2 15 10 .9 19 12 19 8 10 7 4 d'en bas — — —. d'en haut d'en bas — — — d'en haut d'en bas d'en haut et 15 — d'en bas d'en haut d'en bas — — au lieu de : Tieskevitz Saint-Petersbourg omme excusif Withworth nou Mouhanoff LafQte Saint-Petersbourg pnr Lucadon Neygart Labanoff devdts Kanikoff Lucadon de Duras personue Suart Wilbworlh Berthier Simler Lucadon Tavas Lucadon modifs Madrid lire: Tyszkiewicz РагЦ homme exclusif Witfort nous Moukhanoff Laffitte Moscou par Lucadou Neydhardt LobanofT devots Khanikoff Lucadou Decazes persoune Stuart Witfort Bertier Semmler Lucadou Tawast Lucadou motifs Saint-Petersbourg
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