f
тш тщ ?^«
* ^
^ш
ЧІ£
.тщ
г*%
'4Ш
Стр.1
tJMM/rJ/
Л . /tn> ^
mm шштт
OElUSCTg^
Стр.2
ИШРЯТОРСКЯГО
OEljJSCTg^
ТШІЙСОТЙЙ
f/^o -^
S. PSTSPEfpra.
(§97
Стр.3
Печатаео no распоряжееію Сов та Императорскаго Русскаго Историческаго
Общества, подъ наблюденіемъ секретаря Общества Г.
. Штендмана.
Типографія М. СТЛСЮЛЕПИЧЛ, Спб., Вас. Остр., 5 лин., 28.
Стр.4
ОГІАВЛЕШЕ СОТАГО ТОМА.
СТРАН.
ІІРЕДИСЛОВІЕ.
Годъ 1741.
№ 1. Отъ маркиза де-ла-Шетарди г. Амело, Спб., 12 декабря.—Турецкій иосолъ
сообщаетъ ему, Шетарди, черезъ Даліона о д йствіяхъ гр. Остермана
въ пользу посредничества Бортьт, вм сто Франціи, при заключеніи
шіра ыежду Россіей и Швеціей. Шетардп внушаетъ по этому
поводу турецкому послу о нын шыеыъ благопріятномъ настроеніи
русскаго двора относителыю Турціи и необходишосиі подождать пока
вступать въ шісьменныя сношенія съ маркпзомъ Кастеллане. Зат мъ
Шетарди уб ждаетъ Императрицу Елизавету дать снова аудіенціго
турецкошу послу, несыотря ва то, что онъ уже откланялся, ж пооб -
щать ему возвращевіе турецгшхъ рабовъ. Король Франціи, какъ союзникъ,
близко принимаетъ пъ сердцу интересы Порты. На осв доыленіе
Царпцы о расположеніи къ вей прусскаго короля, Шетардп,
какъ нишетъ, ув рилъ ее, что король Фридрихъ ни мало не враждебенъ
къ ней за кару, постигшую принцевъ Брауяшвейгскихъ. Императрица
высказываетъ желаніе добпться заы ны к мъ-нпбудь Мардефельда
и Финча, и Шетарди даетъ ей сов ты по этому поводу. Пожаръ
на Васильевскомъ остров возбуждаетъ тревогу относительно
общественной безопасносш: Шетарди сов туетъ удвоить караулы при
заключенныхъ. Кроы того онъ не вполн доволенъ редакціей посл дияго
манифеста, и Иыператрица присылаетъ ему сл дующій манифестъ
ва просмотръ. Перечисленіе лицъ, составляющихъ сов тъ Государыни.
Назначается время отъ зда приицевъ Брауншвеигскихъ ст,
семействомъ. Они у зжаютъ въ Германію, причемъ ішъ опред ляется
пенсіонъ; великодушіе, проявленное пріг этоыъ къ нимъ ИыііератрицеГг.
Конфидентъ сообщаетъ Шетарди о желаніп Императрицы вид ть
его. Посл дняя передаетъ ему свой нроектъ задержать принцевъ
Брауншвейгскнхъ въ Рпг съ ц лью обезпечить безопасеый про здъ
въ Россію принцу Голштинскоыу. Шетарди сов туетъ Иыператриц
отаравитъ этого принца во Францію, но, встр тивъ отказъ съ ея сторопы,
даетъ другой сов тъ: задерживать какъ можно дол е пере здъ
здъ принцевъ Брауишвеіігскихъ въ Ригу впредь до прибытія иринца
Голштинскаго въ Сиб. Царида ме желаетъ принимать у себя инострапі
Стр.5
1742
223
lait си faire Гёргеи е, et qu'au nom cle Dieu elle reflechit attentivement
au pas auquel mechamment on cherchait a Tentrainer. Le confident
m'ajouta que la Czarine avait approuve tout ce qu'il lui avait repre'
sente; que loin de se deguiser, en parlant des Bestoucheff, elle s'etait
expliquee sur leur compte de fa^on a ne laisser aucun doute; qu'elle
les reconnaissait elle-meme pour des fripons; qu'elle lui avait fait entendre
que m. de Nolken n'etait pas encore parti; qu'elle ne lui avait
pas meme cache avoir donne des ordres a ses ministres, pour taclier de
renouer les affaires; qu'a cette occasion elle avait parle et de la reine
de Hongrie, et de la France, et de mon personnel de maniere que je
devais etre bien persuade qu'autant qu'elle serait toujours ennemie de
la maison d'Autriche, autant elle desirait de preference s'unir avec le
roi et avait pour moi-meme les memes sentiments; qu'u la verite il
I'avait trouvee frappee de la distinction des bons offices et de la mediation,
mais que je voulusse me preter a cette faiblesse, les affaires
prenant la forme qu'il devait esperer de I'entretien qu'il avait eu avec
elle, et qu'en les entamant sur lepied de bons offices, je me verrais,
sans que les ministres s'en apergussent, en possession de la mediation.
Je louai son zele et le remerciaf egalement et des soins qu'il s'etait
donnes pour mener dans la bonne voie une Princesse qui avait besoin
d'etre excitee par d'aussi bons conseils que les siens, et de son attention
a m'en informer... Je lui fis remarquer ensuite qu'il en avait trop
fait sur le chapitre des Bestoucheff pour rester en si beau chemin; le
pas qu'ils avaient fait, en se montrant ingrats, etait trop considerable,
pour qu'ils puisse se dissimuler qu'ils tenteront tout pour le perdre, s'il
ne les prevenait point; que je n'avais jamais ete et que je ne serais
jamais pointilleux sur les denonciations; que Ton me mit seulement en
activite, et que le tour, que j'etais bien assure que les affaires prendraient
alors devenant un garant de la verite de tout ce qu'il avait
avance a la Czarine, serait une circonstance qui justifierait et augmenterait
necessairement la confiance qu'elle avait en lui.
Un peu avant que le confident vint chez moi, m. de Nolken etait
alle chez le grand-chancelier. Le prince Czerkassky lui apprit qu'il
etait deja informe que sa conversation de la veille avec le general de
Roumianzoff n'avait rien produit. II lui representa qu'on ne saurait deviner
et qu'ainsi il convenait qu'il ne fut pas aussi reserve avec lui,
I'assurant qu'il ne serait jamais cite sur ce qu'il avancerait; qu'il en
ferait un bon usage; qu'il n'en parlerait qu'a la Czarine; que ces ouvertures
le mettraient en etat de mieux diriger les plenipotentiaires; que
Стр.1
224
1742
lui, cle son cote, s'ouvrirait naturellement sur ce qu'il croirait pouvoir
se faire, en ecartant toute discussion sur le principe mis en avant dans
les premiers pourparlers, et que de ces confidences mutuelles resulterait
I'ayantage de voir plus clair de part et d'autre dans les moyens de
conciliation. .11 ajouta que sur ce pied-la il dirait naturellement qu'on
voulait ici la paix; qu'en son particulier il ne cessait de preclier qu'on
accelerat; qu'on desirait pareillement d'etablir une sincere amitie et une
bonne intelligence entre les deux cours, sans prendre toutefois aucun
engagement qui put entratner des occasions cle se meler dans des differends
du dehors et troubler le repos dont la Russie voulait jouir desormais;
que son idee etait qu'a I'exemple de ce qui s'etait pratique
lors du traite de Neustadt, apres en avoir forme un nouveau sur la
base de celui-ci, on fit une convention particuliere et secrete laquelle
contiendrait les avantages que la Russie ferait k la Suede.
M. de Nolken, en passant
le reste sous silence, lui dit la-dessus
qu'il s'agissait principalement de deux points:
l-o cle reparer les torts que la Suede avait soufferts de la part du
gouvernement precedent;
2-o que, puisque la Czarine dans son premier manifeste chargeait
elle-meme ledit gouvernement des troubles du dehors, il etait naturel
qu'elle dedommageat les succlois des frais qu'ils avaient faits pour se
procurer satisfaction.
Le grand-chancelier repondit qu'a regard des .torts on pourrait
les reparer, en tant que dans ce congres a assembler il serait produit
cles preuves qui les constateraient, et qu'a I'egard du surplus la Czarine
ne saurait indemniser les suedois sur le pied de dedommagement, mais
seulement sur celui d'amitie, par quelque don pecuniaire.
M. de Nolken passa tout de suite au grand article qui etait la
surete de la Suede, Le prince Czerkassky croyait • qu'on pourrait y
pourvoir par une bonne alliance a laquelle on pourrait inviter la France,
ce qui ferait oublier les difficultes survenues au sujet de la mediation.
M. de Nolken saisit cette occasion pour lui detailler les avantages que
la Russie retirerait d'une alliance avec la France, et le grand-chancelier
convint de tout. II ajouta apres cela que, quant aux suedois, une telle
alliance ne pourvoirait pas suffisamment a leur surete, que leurs frontieres
etaient ouvertes de toutes parts; qu'ils n'avaient pas un seul endroit
dans la Finlande ou ils pussent construire une bonne forteresse;
qu'a la verite ils n'avaient rien a craindre sous le regne de la Czarine
Elisabeth, mais que les nations survivaient aux souverains; que dans la
Стр.2
1742
225
uegociation de paix de Neustadt le comte d'Osterman centre I'mtention
et rultimatum de Pierre I leur avait arrache Wybourg; que, non content
de cela dans le reglement des limites, il les avait etendues au-dela de
ce qui avait ete stipule et n'avait voulu ecouter aucune representation:
que 'ces circoastances lui faisaient esperer, que la fille de Pierre le Grand
ne serait pas eloignee de reparer la chose; qu'il lui semblait meme
1'entrevoir dans ce qu'il venait d'entendre; que la Russie ne voudrait
point prendre d'engagement qui put entrainer des occasions de se meler
dans les differends du dehors, puisqu'il etait manifeste par la que la
Russie ne songeait point a dedommager la Suede d'aucun autre cote;
qu'il etait fermement persuade qu'il convenait aux russes de penser a
etablir avec les suedois une paix plus solide que celle qui avait ete
batie sur les artifices du comte d'Osterman; qu'en suivant I'idee qu'il
mettait en avant, on ne ferait que de leur rendre leur ancien patrimoine
et pourvoir a leur surete, sans que cela diminuat en rien les
forces de la Russie qui resterait en possession de toutes les autres conquetes
faites sur la Suede; que quand lui, grand-chancelier, peserait
toutes ces choses et les ferait ensuite peser k la Czarine, comme de
lui-meme; que quand I'un et I'autre compareraient le don volontaire de
Wybourg avec les frais de la continuation de la guerre, il ne doutait
nullement qu'ils ne trouvassent que ce serait s'assurer a bon marche
d'une nation qui par la constitution de son gouvernement n'etait pas
susceptible de I'esprit de conquete, mais qui voulait dormir en surete et
n'etre pas exposee a se voir traiter comme les polonais.
Le prince Czerkassky parut gouter assez les idees de m. de Nolken;
il fit meme chercher les cartes de la frontiere, mais comme elles ne se
trouverent pas sous la main, on remit la chose a une autre conversation.
Le grand chancelier jugea toutefois convenable que sous le nom
de рч) memprict, que Ton signerait de part et d'autre, en se separant,
pour fixer les objets, on jetat sur le papier les articles suivants; crainte
de les alterer, je les rapporterai tels qu'ils furent couches:
l-o sit pax de qua in limitibus instrumentum conficiatur;
2-o pax neustadiensis sit fundamentum et basis futurae pacis;
3-o. quoniam Suecia allegavit pro causa belli injurias a precedente
regimine Russiae elatas, promittitur reparatio harum injuriarum, de quo
in particulari conventione statuetur et in benevolentiae signum per modum
doni pecuniarii;
4-o cum Suecia etiam allegat securitatem futuram, in ilium fineminiantur
Foedera Arctissima atque invitentur aliae potentiae, imprimis Fraucia.
15
Стр.3
226
1742
Co ineme jour on allait pour la ciiiquicmc Ms en masque a la
cour. Un entretien que j'y eus avec le baron de Mardefeld serait a ine
persuader de plus en plus qu'il n'y a sortes de mensonges et de stratagemes
dont m.m. de Bestoucheff ne soient capables. Pour mieux vous
ddvelopper ceci, il faut que vous sachiez qu'on fait toujours du roi de
Prusse un epouvantail a la Czarine depuis 10 ou 15 jours; que c'est
pour s'autoriser a erabrouiller les affaires avec la Suede, en se ramenant
u la necessite d'aller bride en main sur la paix a faire avec les
suedois clans la crainte que, si on se precipitait trop, S. M. prussicnnc
ne s'en prit a la Czarine d'avoir mis indirectement la Suede en liberte
de tomber sur la Pomeranie. C'est de ce principe, en effet, que partit
le baron de Mardefeld. „Je pourrais croire", me dit-il, „que, si jc
differais u certains avis, m. de Nolken offre a la Russie de faire la
paix sur le pied qu'elle voudra, pourvu qu'on etablisse un concert entre
les deux couronnes a la favour duquel les suedois chercheront a s'emparer
de Stettin et de la partie de la Pomeranie, qui nous a ete cedee.
Je n'ai eu garde cependant", continua-t-il, „d'ajouter foi a ce bruit,
avant que je vous en eusse parle". „Je reconnais avec plaisir", lui
repondis-je, „par la confiance que vous me temoignez, que le roi de
Prusse soutient en toutes rencontres le caractere d'un bon et fidele allie.
Je me flatte qu'il ne doute point, combien je suis jaloux de meriter
toujours ses bontes. Vous pouvez I'assurer et lui marquer que je vous
I'ai dit, que nous devons regarder comme nos ennemis communs ceux
qui cherchent a donner cours a une pareille nouvelle; qu'ils ne le font
que par une suite de la peine qu'ils ressentent de I'union qui resserre
nos interets; qu'il n'y a pas un mot de vrai a ce qu'on a tache de
vous insinuer, et que memo les instructions de m. de Nolken n'embrassent
aucun objet qui ait le moindre rapport au roi de Prusse". M. de
Mardefeld me remercia de la fa^on precise dont j'articulais avec lui,
et m'assura que cela lui suffisait pour ne donner aucune croyance a
toute insinuation semblable qui lui serait faite.
A ce meme bal je fus invite par un secretaire des affaires etrangeres
de la part du prince Czerkassky de me trouver le lendemain cbez
lui k 4 lieures apres-midi, croyant ce moment plus commode pour moi.
Le lundi 28.—M. de Nolken alia diner cbez le grand-chancelier;
il n'y futpresque point question d'affaires. Le prince Czerkassky lui
dit seulement qu'il n'avait pas encore eu I'occasion de faire usage aupres
de la Czarine de leur entretien du jour precedent, mais qu'il la trouverait
infailliblement avant de partir pour la campagne ou il se pro
Стр.4
1742
227
posait d'aller le mercredi 30 et ou il le priait de vouloir bien veair
manger la soupe, puisqu'il comptait aussi de se mettre en chemin le
meme jour et qu'il ne se detournerait, tout au plus, de deux werstes.
M. de Nolken voulut appuyer de nouveau sur les raisons alleguees
touchant
le don de Wybourg dans la vue de faire convenir le grand
chancelier qu'il trouvait la chose praticable et qu'il travaillerait a la
faire reussir. II n'y parvint pourtant pas. Le prince Czerkassky dit
qu'il voyait de la difficulte, surtout a cause du point d'honneur, et sur
ce que m. de Nolken lui fit sentir la difference qu'il y avait entre le
vrai et le faux point d'honneur, il ajouta qu'ils pourraient s'entretenir
encore a la campagne sur cette matiere. II lui annonga en meme temps
qu'il verrait la Czarine a 6 heures et lui m'attendait dans I'aprfes-midi.
Moins j'avais du. y etre prepare et plus je fus exact a me rendre
chez le prince Czerkassky a I'heure indiquee. II fut question d'abord du
beau temps qui commenQait a se manifester, puis des nouvelles venues
de Constantinople, ensuite de celle qui lui serait revenue, que le colonel
Lagerkranz avait ete arrete et envoye a Stockholm. Quoique ces details
ne me parussent pas d'une nature a soutenir I'invitation, qui m'avait ete
faite, je ne me refusal a aucun. Le grand-chancelier me marqua apres
que, faute de pouvoir marcher, il n'avait point eu I'occasion de me
voir, qu'il avait voulu y suppleer en cet instant et m'informer de ce
qui s'etait passe avec m. cle Nolken.
Je vis qu'en entrant dans I'enumeration des faits, il soulageait sa
memoire, en jetant a mesure les yeux sur une feuille ecrite en russe
qu'il tenait a la main; c'etait Toriginal de la piece que je joins finalement
ici sous le № 5. Des qu'il m'en eut expose le contenu, il m'ajouta
qu'il me confierait amicalement qu'il n'avait rien neglige en son
particulier pour exciter in. de Nolken et que, voyant qu'il se rabattait
toujours sur son depart, on y avait pourvu, ainsi qu'a sa surete, par
I'expedition d'un passeport et en ordonnant une escorte. Le silence dans
lequel alors il se renfcrma, me fit comiattre qu'il avait acheve ce qu'il
etait dans 1'intention de me communiquer. Je lui temoignai que je le
supposais et que croyant ne pouvoir mieux entrer dans ses vues, j'en
ferais soigneusemet rapport a ma cour.
La conversation continuant d'etre muette, „je suis persuade", disje,
„que m. de Nolken sera extremement peine que son voyage n'ait
pas ete suivi de plus d'utilite, et il est d'autant plus naturel qu'il pense
de la sorte que, si je combine les dispositions, ou la Czariue m'a montre
etre pour la paix en differentes occasions, les assurances que votre
15*
Стр.5
Vl
отв ты ыиниртерства, 1738—1740 гг. Сообпі,еиы изъ архііва мішистерства пиострашіыхъ
д лт. вт. Парил; . Часть IX. Изданы подъ наблюденіеыъ Г.
Тоиъ ЬХХХУІ. Доиесенія маркнза де-ла-Шетарди французскому правительству и
. ПГгендыана. Ц іза 3 р.
1769 г. Часть V. Тоыъ издапъ барономъ . А. Бюлеромъ, при сод йствіи шагистра В.
А. Ульявицкаго
Тоыъ изданъ подъ редакціей Н. К. ІПильдера
Томъ LXXXVII. Дипломатпческая переппскаимпёратрицыЕкатериныП, сь 1768—
Ц на 3 р.
леонаі. 1807—1808 гг. Часть IV, Томъ изданъ подъ редакціей А. С. Трачевскаго. Ц. 3 р.
Томъ LXXXIX. Посольство графа П. А. Толстаго въ Парпж въ 1807 и 1808 гг.
Томъ LXXXYIII. Диплоыатическія сношенія Россіи съ Франціей въ эпоху НапоЦ
на 3 р.
кретпаго комитета". Часть II. Изданы подъ наблюденіемъ Предс дателя Общества
А. А. Половдова
Томъ ХС. Журналы Высочайше учрежденнаго 6 декабря 1826 года „Ообаго сеЦ
на 3 р.
двор , 1741 г. Сообщена изъ англійскаго государственнаго архива шшнстерства иностраиныхъ
д лъ. Часть X
Томъ ХСІ. Дипломатическая переписка англійсішхъ посланниковъ при русскомъ
Ц на 3 р.
тардн, п распоряжепія французскаго ыравительства за 1741 г., по іюнь. Часть X. Изд.
подь редакціеіі Г.
Ц на 3 р.
цроекта Новаго Уложенія. Собрапы и напечатаны подъ наблюденіемъ профессора R. 11.
Серг евича. Ч. ІІІ
Томъ ХСІІІ. Историческія св д нія о Екатерішішскпй Коммиссіи для сочігненія
Ц на 3 р.
Томъ ХСІУ. Лротоколы, журналы и указы Верховнаго тайиаго сов та, ЯнварьІюиь
1729 г. Часть VII. Изданы подъ редакціею Н.
Томъ ХСУ. Памятники дипломатическихъ сношеній Московскаго государства съ
Крымомъ, Нагаями и Турціею 1508 — 1521 гг. Изд. подъ редакціею Г.
Г.
. ІПтендмана
. Дубровина . . . Ц на 3 р.
. Карпова п
Ц на 3 р.
Томъ ХС І. Донесенія французскаго посла прирусскомъ двор , ыаркиза де-ла-Шетарди,
за 1741 г., по конецъ года. Часть XI. Изданы подъ редакціей Г.
мана
1771 г. Часть VI. Томъ изданъ подъ наблюденіемъ бароиа . А. Бюлера, при сод йствіи
магистра В. А. Ульяницкаго
Томъ ХС Ш. Матеріалы и черты къ біографіи іімиератора Николая I и къ исторіи
его царствованія. Изданы подъ редакдіей Н.
двор , съ іюня 1742 по апр ль 1744 г. Сообщена изъ англіГіскаго государственнаго
архива минпстерства иностранныхъ д лъ. Часть XI
Къ каждому тому Сбориика нрнложенъ азбучный указатель именъ.
Томъ ХСІХ. Диидоматическая переписка авглійскихъ послаиниковъ цри русскомъ
Ц на 3 р.
Томъ ХС ІІ. Дипломатическая переписка императрпцы Екатерины.П за 1769—
. Ц на 3 р.
. Дубровпна ... . Ц па 3 р.
Ц на 3 р.
. ШтендТоиъ
ХСІІ. Донесенія французскаго послапри русскоыъ двпр , маркиза де-ла-Ше.
Штендмана
Стр.1