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Сборник императорскаго Русскаго историческаго общества Письма Гримма к императрице Екатерине II, изданные Я. Гротом. Т. 44 (290,00 руб.)

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Первый авторГримм Фридрих Мельхиор Русское историческое общество
Издательствоб. и.
Страниц898
ID82184
Гримм Фридрих Мельхиор Русское историческое общество. Сборник императорскаго Русскаго историческаго общества Письма Гримма к императрице Екатерине II, изданные Я. Гротом. Т. 44 / Гримм Фридрих Мельхиор Русское историческое общество .— 2-е, значительно пополненное изд. — : б. и., 1885 .— 898 с. : ил. — URL: https://rucont.ru/efd/82184 (дата обращения: 17.07.2024)

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Dans le volume XXXIII clu „Eecueil" de la Societe Imperiale d'histoire russe furent publiees les lettres de Grimm a Flmperatrice Catherine II d'apres les originaux conserves pour la plupart dans les archives de I'etat, et en partie dans celles du prince Vorontsov a Odessa. <...> Plus tard une riche collection de lettres inedites de Grimm a I'lmperatrice fut trouvee en Pologne par M. <...> En 1883 il eut le bonheur de pouvoir presenter cette precieuse trouvaille a I'auguste President de la Societe historique. <...> Oonformement a la volonte souveraine de Sa Majeste Imperiale ces lettres furent deposees aux archives de I'etat, et la Societe me confia le soin de les publier. <...> II fut decide que les lettres parues anterieurement entreraient aussi dans la nouvelle edition, pour que, placees dans I'ordre chronologique, toutes ces missives formassent un tout complet. <...> Le volume actuel vient justement realiser cette idee. <...> Quoique ce recueil des lettres de Grimm presente encore bien des lacunes, neanmoins celles qui sent donnees ici pour la premiere fois, viennent considerablement completer les lettres publiees precedemment. <...> Mais le merite principal de ces lettres, c'est qu'elles servent pour ainsi dire de commentaire, de pieces explicatives aux lettres de Catherine 11 a Grimm (t. <...> H.), dont plusieurs passages etaient tant soit pen difficiles a comprendre en Fabsence des lettres du correspondant de I'lmperatrice. <...> Pen de temps avant son deces, Catherine II I'avait nomme resident russe a Hambourg; mais il etait encore a Gotha quand elle mourut. <...> Ayant regu la <...>
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ИШРШШГО OEpOEfi ТОЖ СОРОКЛ МбТйбРТАІЙ. ©.П®Т8РЕЖІРГ1,. 18S5 т
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Печатапо no расиоряжетю Сои та ИМПЕРАТОРСКАГО Русскаго Исіорпческаго Общества подъ Еаблюденіеыъ Члепа Сов та Я. К, Грота. ' • я ТішограФІя I-IMUF.PATOPCKOH Академіи Иаукъ. (Вас. Оотр , 9 .іпч., Лі 12.) 2007052121
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ПИСЬМА ГРІІІІ п шшпшп шшшп II ИЗДАННЫЯ UL. Гротомсть. ВТОРОЕ, ЗНАЧИТЕЛЬНО ПОПОЛНЕННОЕ ИЗДАНІЕ. LETTRES DE ШІІ А ИРІІІШІСІ атііііі іі PUBLIEES РАЕ Jacqimes GJ-rot. SECONDE EDITION, COMSIDERABI.EMENT AUOMENT^E.
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1791. 427 guerre sur plusieurs objets importants et urgents, mais que le veritable objet de cette course etait de conferer avec moi et de me faire de la part de M. de Bouille ime ouverture qui me prouverait sa confiance, mais a laquelle il esperait que je repondrais aussi avec la plus grande francbise. La lettre de M. de Bouille me priait simplement d'ajouter Uhe foi entiere a ce que me dirait le general de Heymann de sa part. Je jugeai aisement d'apres ces preliminaires que M. de Bouille ne croyait plus sa place tenable et qu'il desesperait du salut de la France: car je le connaissais pour trop attache a son pays pour abandonner son poste s'il pouvait conserver le plus leger espoir pour le retour d'un ordre quelconque. Je ne me trompai point. Avant d'exposer ici les propositions qui m'ont ete faites de sa part, je dois dire quelle est sa position. M. de Bouille a tout au plus 60 ans. Ses succes lui out procure le grade de lieutenant-general de tres bonne beure. A la paix en 1782 11 eut le cordon bleu et toutes les distinctions que ses services et sa reputation devaient lui attirer. L'annee derniere, apres Гехрёdition de Nancy, qui prevint un embrasement general, tandis que la canaille des rues qu'on appelle aujourd'bui la nation, burlait aux Tuileries pour demander sa tete, I'Assemblee nationale, en depit de tons les enrages et tons les Jacobins, fut obligee de lui decerner des remerciments, et le roi lui fit offirir le baton de marechal de France a cause de Fimportance de ce service. M. de Bouille se contenta de I'approbation civique de I'Assemblee et refusa le baton, disant qu'il serait sans doute bien glorieux d'obtenir pour un fait militaire cet bonneur supreme; mais qu'il ne ci'oyait pas le meriter pour avoir retabli I'ordre dans une ville. Cependant il n'avait certes jamais couru autant de dangers qu'a la journee de Nancy, ni deploye dans aucune affaire plus de nerf, de sagesse, de presence d'esprit, d'intrepidite et de mesure. Le Roi lui fit done present d'un cheval de ses ecuries et I'Assemblee lui diminua ses appointements: car e'est un des grands moyens de I'auguste nation assemblee de donner a toutes les premieres places un traitement d'une mesquinerie tout a fait edifiante. Le sieu fut reduit a 40 mille livres que sa table seule doit absorber, et lorsqu'il y a quelques mois, on exigea de lui de faire plusieurs centaines de lieues pour visiter tons les postes de son gouvernement, on lui refusa jusqu'a cent louis pour les cbevaux de poste, tandis que, sous Fancien detestable regime du despotisme et de I'oppression, un simple marechal de camp inspecteur avait huit mille livres. Depuis I'expedition de Nancy, qui aurait suffi pour retablir I'ordre dans le royaume si I'Assemblee nationale n'avait pas juge a propos d'abolir toutes les informations centre les coupables et d'encourager le crime par I'impunite solennellement prononcee, les choses n'ont cesse d'empirer de mois en mois, de
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428 1791. semaine en semaine; les restes cle la discipline militaire ont ete aneantis et tontes les troupes clesorganisees a un tel point par les principes de I'egalite et les droits de rhomme, qu'on pent assurer qu'il n'existe plus d'armee en France. M. de Bonille, qui a prevu ce malheur de loin, a bien promis de tenir bon dans son commandement le plus longtemps qu'il luiserait possible, mais il a aussi exige et obtenu pour condition qu'il serait le maitre de quitter son commandement d'un moment a I'autre, dans les 24 heures, de le remettre an plus ancien de ses officiers, et de quitter meme la France, s'il jugeait ne pouvoir plus remplir ses devoirs dans le poste ou il a tenu depuis pres de deux ans comme par miracle. Dans ces derniers temps I'Espagne a voulu I'attacher a son service sous les conditions les plus avantageuses. L'Angleterre lui a fait faire les offres les plus seduisantes, mais la seule probabilite d'etre dans le cas, en acceptant, de pointer les armes centre son pays, les lui a fait rejeter. II n'a pas ete aussi negatif envers I'Espagne, mais, Madame, le voeu de son coeur, son gout, I'interet de sa gloire seraient de se vouer an service de Russie. II pretend qu'il n'y a plus que la qu'il existe une tete souveraine, et ce dogme devient de plus en plus celui de I'eglise nniverselle; il croit que c'est un plaisir de se sacrifier pour elle, et moi, je dis: heureux, trois fois heureux celui dont c'est la glorieusedestinee! II va jusqu'a se flatter qu'en cas de rupture avec les Anglais, il serait assez heureux pour rendre a cette Souveraine immortelle des services essentiels. Toute sa carriere militaire I'a oblige d'etudier le fort et le faible des ennemis qu'il avait toujours en tete; toutes ses expeditions ont toujours ete moitie de terre, moitie maritimes, et le succes qui les a presque toutes couronnees prouve que ses observations n'ont pas manque cle justesse. II ne demande certainement pas un commandement maritime sur les flottes de Votre Majeste, mais il ose presumer qu'embarque avec ses amiraux, ayant un commandement quelconque sur des troupes de transport ou marines, il rendrait peut-etre des services tres essentiels; il se flatte que connaissant Failure et les manoeuvres des Anglais, il pourrait leur faire porter des coups dont ils seraient loin de se douter, et que la guerre de la plusjuste defense pourrait en quelques occasions devenir offensive d'une maniere tres sensible pour les aggresseurs. Tout ce que je me permets de croire sur ces objets, c'est que I'lmperatrice ne trouverait pas un фа^апдег dans M. de Bouille. 11 pretend que par la meme raison le general de Heymann serait excellent a employer dans I'armee de Livonie contre les Prussiens, parce qu'il connait la macliine de leur cavalerie, son fort et son faible, an bout des doigts, et 11 soutient, non sans beaucoup de raison suivant mes faibles lumieres, qu'a la guerre rien ne donne de plus grands moyens cle succes que de pos
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1791. 429 seder parfaitement la connaissance de la composition, des pratiques et de I'allure de I'armee qu'on doit combattre, arreter ou ruiner. Maintenant je supplie mon auguste Souveraine de se mettre un instant a la place de son souffre-douleur et de juger de saperplexite. Je regois cette ouverture au moment meme ou la levee de bouclier de M. Pitt rend la rupture de I'Angleterre et de la Prusse avec la Eussie imminente et inevitable. Toutes les lettres d'Allemagne s'accordent sur ce point. Votre Majeste verra quel est le sentiment du prince Henri et a quel point il croit la demarcbe anglaise decisive et irracommodable. Je sais par une voie autbentique qu' a I'office de la cour de Danemark, qui est, je crois, du 8 mars, le ministere britannique s'est contente de repondre qu'il etait fache de ne 1'avoir pas re^u plus tot, mais qu'actuellement c'etait trop tard. Tout annonce qu'avant la fin du mois ou nous aliens entrer, le pavilion anglais flottera dans la Baltique et I'armee prussienne se sera mise en mouvement. Dans cette circonstance m'arrive I'ambassade de M. de Bouille. Lui seul a le droit de me rendre perplexe; tout autre ne m'aurait pas fait sortir de mon assiette, et j'aurais attendu sans impatience le premier messager de I'immortelle pour lui rendre compte paisiblement de ma commission. Je suis loin de presager si Votre Majeste Imperiale pourra ou voudra accueillir la proposition de M. de Bouille et agreer ses services. Je concjois que la justice et la sagesse souveraines peuvent trouver des obstacles insurmontables a placer un etranger au milieu ou, comme j'aime a croire, a la fin d'une guerre que la victoire a constamment secondee et ou par consequent tant de generaux russes ont acquis des droits a sa bienveillance et aux recompenses. Plus la reputation du general etranger est brillante, plus il pent etre difficile dans ce moment de lui trouver sa place. D'un autre cote, si I'explosion annoncee de toutes parts doit avoir lieu, et qu'il plaise a I'immortelle d'agreer les services de M. de Bouille, ce n'est pas a la fin de la campagne, c'est dans six semaines au plus tard que lui et son bras droit Heymann doivent etre rendus a leur destination et a portee de commencer leur service. C'est done la seule possibilite que Votre Majeste agree la proposition, quand elle serait meme depourvue de toute vraisemblance, qui me dicte le parti auquel je m'arrete. Ne pouvant lui faire par la poste une ouverture qui exige le plus grand secret, ainsi que la reponse imperiale, ne pouvant non plus la retarder sans la rendre inutile, je me determine a adresser ce paquet a mon protecteur Baccbus. Le general de Heymann, qui va repartir, le portera a Metz. II dira a M. de Bouille qu'il ne m'appartient pas de lui faire aucune reponse a sa proposition, mais que je la crois assez importante pour qu'elle arrive au pied du tr6ne sans delai et par une voie sure. En consequence M. de Hey
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430 1791. mann choisira a Metz un officier de hussards de confiance, parlant I'allemand, qui portera ce paquet aPetersbourg en toute diligence et le remettra a mon protecteur Bacchus avec une tendre lettre de ma part. II sortira du royaume sous pretexte d'aller acheter des chevaux. Arrive a Francfort, je lui ferai compter Fargent necessaire pour faire sa course h Petersbourg. Bacchus, en lui remettant en reponse les ordres de Votre Majeste pour son souffre-douleur, lui donnera I'argent necessaire pour son retour. Bien entendu, comme il est dit ci-dessus, quo si la volonte souveraine condamne cette mission comme temeraire, deplacee, etourdiment consentie de la part du souffre-douleur, le dit soit irrevocablement condamne a payer eta rembourser Гаііёе et le retour de cette course par forme d'araende; il est assez riche des bienfaits de sa supreme bienfaitrice pour pouvoir etre rappele a I'ordre et fixe dans sa sphere de nullite par une forte correction. II sera enjoint au hussard officier, voj'ageur et porteur, de me porter la reponse de mon protecteur Bacchus a Francfort, soit chez le comte Nicolas de Komantsov, soit chez messieurs les freres Bethmann. Quand meme je ne serais pas a Francfort, il y trouvera des renseignements pour me remettrc mon paquet en toute surete. Je me trouverai vraisemblablement deja en Allemagne a son retour, apres avoir donne trois semaines aux eaux de Bourbonne. II ne serait pas impossible que M. de Bouille fut aussi deja rendu a Francfort pour yattendre les resolutions supremes a son sujet: un decret rendu bier par I'auguste Assemblee autorise tons les soldats d'assister aux assemblees des clubs de constitution; c'est le coup de grace porte a la discipline et qui rendra desormais tout commandement militaire impossible. Je crois queM.de Bouille usera de son droit de quitter le sien dans les 24 heures. Je terraine cette depeche par I'oi'iginal de la lettre de creance que M. de Bouille a donnee a son ambassadeur pres de moi, et par I'original aussi des conditions sous lesquelles il ambitionne de servir Votre Majeste Imperiale. Cette derniere piece ne devait pas m'etre montree, et ne devait que servir de direction a Fambassadeur negociateur dans ses conferences avec moi; mais je m'en suis empare, parce qu'il faut aller au fait, surtout dans une negociation aussi pressee que celle-ci. II resulte de cette negociation que c'est en qualite de general en chef que M. de Bouille pretend debuter, et je ne fais nul doute que s'il acceptait les propositions de I'Espagne, on ne lui accordat dans ce service le grade de capitaine general qui equivaut a celui de marechal. Je suppose que le general Heymann voudrait debuter dans le grade de lieutenant-general; nous n'avons pas encore traite ce dernier point explicitement, mais en se vouant au service de Votre Majeste, il prendrait des a present I'engagement d'y rester toute sa vie. M. de Bouille conserve
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1791. 431 peut-etre an fond de son coeur une faible esperance dn retablissement d'un ordre qnelconque en France et de la possibilite d'y reprendre un service militaire. II n'y a qne cette illusion, bien frivole en ce moment, qui puisse I'empeclier de prendre un engagement irrevocable et de I'etendre an dela de la guerre presente. J'ai garde, Madame, pour la fin le point le plus difficile a arranger. En quittant la France, M. de Bouille voudraitfairehonneur a ses affaires, payer ses dettes etc. J'ai done du demander a quoi clevait monter cette. gratification honnete dont il est question dans I'instruction secrete, pour remplir tons les objets y specifies; et il m'a ete repondu: a 150 mille livres de France. J'ai fait pareille demande sur la gratification du general ambassadeur, et il m'a repondu: a 80 mille livres de France. Le tout pour pouvoir finir tout ici en peu de jours et arriver a tire d'ailes au sejour ou la gloire les attend. S'il etait dans la volonte supreme d'accorder ces sommes, il faudrait me les assigner a ma disposition a Francfort sur le Mayn, car e'est la le centre ou je me reunirais avec ma pacotille de heros et d'ou ils partiraient pour la gloire. M. de Bouille menerait, comme de raison, son fils avec lui pour le faire debuter dans le metier des armes. Je pense que sa femme resterait prealablement en France. Quant aux officiers de toute arme qu'il propose de mener avec lui, il plairait sans doute a Votre Majeste de s'expliquer sur ce point et sur leur nombre, si le point est agree. Le general Heymann a ete fort content de mon plan de campagne contre les Prussiens, et pense comme moi que, sans verser le sang en bataille rangee, il doit exister un moyen infaillible dans la guerre qu'ils entreprennent, de miner leur armee en lui coupant les vivres et les subsistances, et il s'en fie a cet egard a ses cosaques. Nous pensons aussi que la flotille dont j'ai abandonne le commandement a Votre Majeste par ma derniere pancarte, pourra etre de la plus grande importance taut contre les Anglais que contre les Prussiens. Ah, si je ne craignais pas ce que mon auguste Souveraine appelait dans le temps de ma prosperite I'hommerie, en amalgamant pendant la campagne le marquis de Bouille avec le prince de Nassau, quel bien ne pourrait-il pas resulter pour les armes de la Souveraine immortelle! Et certes, la moisson de gloire pourrait etre plus que suffisante pour I'ambition de deux grands coeurs. Ce 21 avril (2 mai). C'est aujourd'hui la plus grande de toutes les fetes du taudis du souffredouleur. Tout etait prepare pour la celebrer avec le plus grand eclat. Katinka et son frere M. Catau, heureusement retablis de leur inoculation, s'etaient presentes avec leur mere des le matin au lever du dit souffre-dou
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Сборник_императорскаго_Русскаго_историческаго_общества_Письма_Гримма_к_императрице_Екатерине_II,_изданные_Я._Гротом._Т._44_(2).pdf
Тонъ ЖХІІІ. Пнсьиа им. Екатерішы II барону Мельхіору Гриыму. Сообщ. изъ Государ. архнпа Мин. Ин. Д лъ въ С.-Петербург . Изд. акадеыикомъ Я. К. Гротомъ. Ц на 3 р. Тоиъ XXIV. Донесенія нидерландскихъ посланниковъ о ихъ посольств въ Швецію и Россію, въ 1615 н 1616 гг. Сообщ. изъ Ыидерландскаго Государственнаго архива. Изданы А. X. Бекомъ Ц на 3 р. Томъ XXV. Переппска и бумаги гр. Бориса Петровпча Шереметева, съ 1704—1718 г., и другія бумаги.Съ портретомъ им.Петра Великаго. Изданы гр. С. Д. Шереметевымъ.Ц на 3 р. Топъ XXVI. Каицлеръ ки. Александръ Андреевичъ Безбородко въ связи съ событіями его временп. II. II. Грнгоровича. Съ гравюрою и снимкаміі почерковъ. 1747—1787 гг. Томъ I Томъ XXVIII. Фнпансовыс документы дарствованія пмпер. Екатерины II. Собраны и цзданы А. Н. Куломзинымъ. Т. I Ц на 3 р. Ииостр. Д .ть; съ 1774 по 1788 г. Собраны академ. Я. К. Гротомъ и напеч. подъ наблюденіемъ Г. . ПІтендиана. Часть IV Тоиъ XXVII. Бумаги императрицы Екатерины II, храпящ. въ государ. архив Мпшіс. Ц на 3 р. Ц на 3 р. бытіямп его врсмени. Н. И. Григоровнча. Съ 2-мя гравюраміі и планомъ. 1788— 1799 rr. Томъ II То.іі ь XXX. Годы ученія Его ІІмпер. Высочества Государя Насл дника Цесаревича Александра ІІиколаевпча. Т. I Тоиъ XXXI. Годы ученія Его Импер. Высочества Госуні.аря Насл дника Цесаревича. Александра Нііколаевича. Т. II нія проеіста иоваго уложенія. Собраны и напеч. подъ наблюд. ііроФ. В. И. Серг евича. Часть IV Тоиъ XXXIV. Донесенія Французскихъ посланниковъ и пов ренныхъ въ д лахъ при Русскомъ двор ; повел нія правптельства и отчеты о пребывапіи русскнхъ посдовъ, посланннковъ и дпплолатическихъ агеитовъ, наход. во Францін, съ 1681 по 1718 годъ. Сообщено изъ архива Министерства Иностранныхъ Д лъ въ Париж . Наііечатано поді. иаблюденіемъ А. А. Половцова, А. 0. Бычкова и Г. . ПІтендмана. Часть І-ая. .Ц на В р. То.ігь XXXV. Памятники дипломатііческихъ свошеніп древнеп Россіп съ Польшею. иъ царствованіе Вел. Кн. Ивана Васильевича, съ 1487 года. Напечатано подъ наблюденіемъ Г. . Карпова. Томъ I Ц на 3 р, цроэкта поваго уложенія. Собраны и напечатапы подъ наблюдевіемъ проФессора В. И. Серг евпча. Часть V Тоіиъ XXXVI. Историческія св д нія о Екатеринннскоіі коммпсіи для сочиненія Ц на 2 р. Сольлсомъ, послапнпкомъ при Русскомъ двор . Сообщ. пзъ Берлинскаго Государ. архива Томъ изданъ иодъ наблюд. Г. Томъ XXXVII. Дппломатическая переписка прусскаго короля Фридриха II съ гр. . Штендмана. Часть II Ц на 3 р. съ Англіею. Съ 1581 по 1604 годъ. Изданъ подъ ііаблюден. К. Н. Бестужева-Рюмііна. Томъ II ТОІНЪ XXXVIII. Памятншш диплоиатпческихъ сношснііі Московскаго государства Ц иа 3 р. двор , съ 1704 — 1708 г. Сообщено изъ Англійскаго Государственнаго архнва Мішпстерства Иностранныхъ Д лъ. Часть III То.пъ Х1>. Дішломатическая переписка Французскихъ посланнпковъ и агентсшъ пріі . Карпова Тоиъ XXXIX. Дппломатическая переписка анг.іійскпхъ послаіпшковъ при Русскомъ Ц ва 3 р. Русскомъ діюр , съ 1719 — 1723 г. Напеч. подъ иаблюдепіемъ Г. . Штендлана.. .Ц на 3 р. Тоні. ХІЛ. Паиятиики дііплозіатическихъ сііоіпеііій Россіп оъ азіятскнмп иаіюдамп Крымомчэ, Казаііыо, ІІогапцами и Турціею, за время Великпхъ Князеіі Іоаина III и Василія Іоаниовича. Папеч. иолъ иаблюденіемъ Г. Д лъ, съ 1788 по 1796 гг. Собраны академикомъ Я. К. Гротомъ и яапачатаны подъ наблюдеяіемъ Г. Къ каждому тоиу Сборника прпложепъ азбучиыіі указатель ииенъ. Ц на 3 р. Томъ ХІЛІ. Бумаги имп. Екатерпны II, храняиі,. въ госуд. архив Мин. Иностр. . Штевдмаыа. Часть V Ц на 3 р. проекта иоваго уложенія. Собраны и напечатапы подъ наблюденіеиъ проФессора В. II. Серг евича. Часть VI Тоит. ХТЛІІ. Иоторнческія св д нія о Екатерининскоп Комииссіи для сочннеиія Ц на 3 р. Томъ XXIX. Капцлеръ князь Алексаидръ Апдреевичъ Безбородко въ связи съ соЦ на 3 р. Ц иа 4 р. Ц на 4 р. Тоиъ XXXII. Исторнческія св д вія о Екатеріішшскоіі коммиссіи для сочинеЦ на 3 р. ложеізіямп. 2, Письма Эрясста—Іоганна Бирона посланнику Герману Кеіізерливгу. 3, Письма Дидро къ пмпер. Екатерпн II, съ примЬчаніями Томъ XXXIII. 1, Писыіа баропа Мельхіора Грнмма к-ь импер. Екатерин II, съприЦ на 3 р.
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